Fracas est un média papier, numérique et audiovisuel consacré à l’écologie, ses enjeux, ses luttes et ses courants de pensée. Fracas est un média radicalement indépendant, critique et, on l’espère, utile à toutes celles et ceux qui veulent sortir de l’impuissance face à la catastrophe sociale et écologique en cours.

Manifeste

Le média des combats écologiques

Combat, parce que nous défendons un journalisme engagé qui ne se pare pas d’une prétendue objectivité, et qui entend entretenir un rapport véritablement politique au monde. Notre priorité est d’armer intellectuellement nos lecteurs et lectrices pour prendre part aux luttes présentes et à venir, participer à la défense de notre monde commun.

Combat, parce que nous devons saboter les tentatives de détournement de l’écologie par ses adversaires. Alors qu’historiquement elle est largement le fruit des courants socialistes, libertaires, humanistes, l’écologie est aujourd’hui vidée de sa substance révolutionnaire. Contre les écofascismes en germe, le carbonationalisme en plein essor, le greenwashing du capitalisme fossile et le techno-solutionnisme rampant, le camp de la justice sociale et de l’émancipation doit plus que jamais batailler pour imposer sa définition d’une écologie radicale.

Combat parce que nous devons résister à la montée des forces réactionnaires et à la radicalisation du néolibéralisme. L’extrême-centre comme l’extrême-droite, en France et ailleurs, sont entrés dans une phase de criminalisation et de répression inédite des mouvements écologistes, au point que l’espace qu’il restait pour que puisse s’exprimer une critique radicale et le désir d’une alternative au capitalisme est en train de disparaître.

Combats au pluriel, parce que nous ne devons pas perdre de vue que le camp de l’écologie sociale et politique n’est pas homogène : écosocialisme, écoféminismes, municipalisme libertaire, pensées du vivant, écologies décoloniales, écomarxisme, non-violence ou désarmement, désertion ou entrisme… Nous voulons offrir un espace de convergence et d’échange pour l’écologie et donner voix au chapitre à ses différentes sensibilités, faire dialoguer ses traditions, raconter ses trajectoires historiques et intellectuelles, amplifier certaines dynamiques locales et militantes.

L’équipe de Fracas

Nous nous sommes tous les trois rencontrés à Socialter, média où nous avons mené des projets exigeants et engagés pendant plusieurs années. Après nos départs respectifs à l’automne 2023, nous nous sommes retrouvés et avons décidé de créer le média de nos rêves, en phase avec nos exigences politiques, graphiques et organisationnelles. Nous avons décidé de nous constituer en coopérative pour que ce média corresponde au mieux à nos valeurs et idées, mais aussi pour opposer, à notre échelle, une alternative à l’entreprise de presse capitaliste.

Philippe Vion-Dury

Philippe a 33 ans et a grandi en Isère. Il fait ses débuts en tant que journaliste à Rue89 en 2012, puis devient pigiste et essayiste, avant de prendre la rédaction en chef du magazine Socialter en 2017, qu’il quitte en septembre 2023. 

Marine Benz

Marine a 34 ans et vient d’Alsace, diplômée de l’EESAB Rennes. En 2018, elle devient directrice artistique d’Usbek & Rica puis, en 2021, de Socialter, qu’elle quitte en novembre 2023.

Clément Quintard

Clément Quintard a 35 ans et est Ardennais. Il est journaliste au magazine Sciences Humaines à partir de 2014 puis devient, en 2020, rédacteur en chef adjoint de Socialter, qu’il quitte en octobre 2023. 

Un média en Scop

« Scop », ça veut dire « Société coopérative de production ». Nous nous reconnaissons dans l’idéal d’auto-organisation des travailleuses et travailleurs, et nous inscrivons dans la tradition qui court du XIXe à aujourd’hui, passant par Lip et une écologie fondée les communs… Pour nous, c’est simple : la richesse est produite en commun, sa répartition doit être décidée en commun.

« Coopérative », ça veut dire que le pouvoir est partagé et pas concentré. Nous avons chacun et chacune été vaccinés par le modèle de l’entreprise classique, même la petite TPE/PME « familiale », dont les défauts sont largement documentés : des patrons-actionnaires paternalistes qui décident dans leur coin, sans aucune transparence, souvent contre les intérêts des salariés, parfois même contre les intérêts de leur propre boîte.

Ceci dit, on ne voulait pas non plus devenir des « patrons de gauche », ni être une de ces coopératives qui n’ont de « coopératif » que le nom. Nous allons tâcher de mettre en place des structures stables, saines, transparentes, pour partager la décision entre nos salariés, privilégier le développement d’un média au service de ses idées, et rendre des comptes à nos lectrices et lecteurs.

Égalité. Dans une coopérative, chaque salarié·e peut, une fois acquise une certaine ancienneté (un ou deux ans généralement), devenir sociétaire et posséder une part de l’entreprise, participer aux décisions suivant le principe : une personne = une voix. Que vous ayez dix parts ou une, c’est toujours une seule voix. Ce qui ne veut pas dire que toute hiérarchie est abolie : les dirigeants sont juste des salariés comme les autres

Indépendance. Une Scop est détenue par les travailleuses et travailleurs et, pour garantir cela, les actionnaires extérieurs sont autorisés (toujours selon le principe un actionnaire = une seule voix), mais ne peuvent détenir plus de 35% des droits de vote et 49% du capital social. En dernier ressort, les salarié·es décideront toujours de l’avenir du média.

Transparence. C’est aussi un modèle qui garantit la transparence de la gestion de l’entreprise : l’assemblée de coopérateurs vote les comptes et décide de la répartition des bénéfices. La discussion y est permanente et ça, ça nous plaît beaucoup. Nous, on s’engage aussi à présenter nos résultats et nos choix stratégiques de manière pédagogique aux lectrices et lecteurs.

Lucrativité limitée. C’est enfin une entreprise qui n’est pas fondée sur la recherche du profit individuel, mais sur une réussite économique collective. Ça veut par exemple dire qu’on ne peut pas pas faire de plus-value en cas de revente des parts, et nous avons fixé à 75% la part des bénéfices qui est réinvestie dans la coopérative (le maximum légal).

Où en est-on  ?

🌿 Ce printemps, nous avons mené une campagne de lancement qui nous a permis de réunir quelque 160 000 euros afin de sortir un premier numéro, nous assurer un horizon à moyen terme, et financer une production de vidéos d’ici la fin de l’année.

☀️ Cet été, nous passons à la réalisation du premier numéro : réception des articles commandés à nos journalistes, écriture, mise en page, corrections, etc. Grâce à la campagne, nous avons pu ajuster le tirage pour réduire le gaspillage éventuel de papier grâce aux chiffres de précommandes et aux retours de notre diffuseur en lien avec les libraires.

🍁 À la fin de l’été, nous vous enverrons directement chez les participants de la campagne et en avant-première le magazine et les différentes contreparties commandées. Vous les recevrez dans votre boîte aux lettres une à deux semaines avant la sortie officielle du numéro en librairies, programmée le 27 septembre.

Foire aux questions

Pourquoi cela prend-il autant de temps ?

Notre premier numéro n’arrivera dans vos boîtes aux lettres qu’à la fin de cet été, et ce pour deux raisons. D’abord, parce que pour être diffusé en librairie, il y a des exigences à respecter en termes de calendrier et des délais et des temps de préparations beaucoup plus long que pour la diffusion en kiosques. Ensuite parce que notre (petite) équipe ne peut pas affronter simultanément tous les dossiers qui se présentent inévitablement lors de la création d’un média. Nous avons donc choisi de nous donner le temps nécessaire pour réfléchir, concevoir et fabriquer sereinement ce premier numéro, qui sera (on vous le promet) un petit bijou ! 

Je voudrais prendre un pack d’abonnements ou de numéros pour mon collectif, réseau, entreprise…

Si vous souhaitez prendre un ensemble de contreparties pour un montant assez conséquent, une offre peut vous être proposée. N’hésitez-pas à nous contacter directement à cette adresse : bonjour@fracasmedia.fr

Quels sont les moyens de paiement acceptés ?

Les moyens de paiement acceptés sont : Visa, Mastercard, CB, American Express, Discover, Diners Club, China UnionPay, Apple Pay et Google Pay.

Je souhaite modifier mon adresse de livraison, comment faire ?

Le mieux est de nous en informer directement par courriel à l’adresse bonjour@fracasmedia.fr, et nous ferons les changements nécessaires.

Une version numérique de Fracas existe-t-elle ?

Nous allons développer une offre web et nous pourrons bien sûr envoyer le PDF au moment de la sortie. En revanche, nous n’avons pas développé d’offre spécifique sans exemplaire papier pour l’instant. Si vous résidez à l’étranger, nous livrons en dehors de la France.

Puis-je régler par chèque ?

Il n’est pas possible de régler par chèque. Sur des montants particulièrement importants, une solution technique pourra vous être proposée. Il faut donc privilégier le paiement par carte bancaire.

Pourquoi s’abonner ?

C’est l’offre la plus avantageuse – pour vous comme pour nous ! Pour vous, le coût au numéro tombe en dessous de 15 euros, au lieu de 17,50 euros. Pour nous, cela nous assure une trésorerie plus confortable et des leviers d’investissement nous permettant d’assurer l’avenir du média.

Quand mon abonnement sera-t-il actif ?

L’abonnement commence avec le premier numéro et comprend les 3 numéros qui paraîtront ensuite.

À qui appartient Fracas ?

Fracas appartient à ses salariés. Nous sommes une structure coopérative, Scop ARL, et sommes tous trois co-gérants, en espérant pouvoir bientôt être rejoints par de nouveaux salariés-coopérateurs. Nous en disons plus sur le modèle ici.

J’ai toujours des questions ou je rencontre un problème non listé ici, qui contacter ?

N’hésitez pas à nous contacter à l’adresse bonjour@fracasmedia.fr, nous vous répondrons dans les meilleurs délais !